Infolettre comité de la condition des femmes

Le 21 janvier dernier, le Réseau de la condition des femmes s’est réuni virtuellement autour de la thématique des femmes et de la santé. Les participantes ont été très nombreuses lors de cette journée et les échanges se sont avérés très riches!

Journée internationale des droits des femmes

Le visuel de la Journée internationale des droits des femmes a été dévoilé récemment. Les actions entourant cette journée ont été brièvement présentées aux participantes.

Le collectif 8 mars organisera cette année un débat entre quatre partis politiques (CAQ, PLQ, PQ et QS). Ce débat sera l’occasion de discuter de la condition des femmes et des positions ainsi que des engagements des différents partis en vue des élections à venir cet automne. Cet événement sera diffusé dans la semaine du 7 mars. Plus d’informations vous seront transmises dès que possible.

D’autres actions sont à prévoir entourant la Journée internationale des droits des femmes; surveillez vos courriels et la page Facebook Enjeux féministes CSQ pour en savoir plus.

Vous souhaitez organiser une conférence pour la Journée internationale des droits des femmes? Le comité de la condition des femmes vous invite à consulter son tout premier Guide d’actions féministes, qui porte sur le 8 mars.

Il reste quelques disponibilités pour la tenue de conférences, n’hésitez pas à transmettre vos demandes à pinel.julie@lacsq.org.

Changeons de lunettes : Pour une santé globale et féministe

Encore aujourd’hui, les femmes sont souvent ignorées par la science. Des médicaments ou des vaccins peuvent être homologués, et ce, en l’absence de tests préalablement faits sur des femmes. Résultat : on réalise par la suite que ces médicaments et ces vaccins ont une incidence différente sur ces dernières. À titre d’exemple, l’actuel vaccin pour la COVID-19 amènerait un dérèglement du cycle menstruel pour un bon nombre d’entre elles, et c’est maintenant que les recherches sont entreprises pour analyser le phénomène. Pourquoi? Il n’existe aucune obligation de considérer les femmes dans les essais cliniques, seule une recommandation est faite en ce sens.

La place des femmes dans la société, influencée par les rôles sociaux de genre, a aussi une incidence sur la santé des femmes. La violence, la pauvreté et la précarité, la charge mentale et le travail invisible sont parmi les exemples des déterminants sociaux de la santé défavorables à la santé des femmes.

Lors du Réseau, nous avons discuté du changement de lunettes qui s’impose, par le biais de l’approche de la santé globale et féministe.

Pour en savoir plus, nous vous invitons à consulter le site du Réseau québécois d’action pour la santé des femmes (RQASF) : https://rqasf.qc.ca/

L’invisible qui fait mal : risques dans le travail des femmes

Le monde du travail actuel se caractérise continuellement par une division genrée du travail. Pour avoir un partage équitable, 50 % de la population devrait changer d’emploi.

Même quand les femmes et les hommes occupent le même emploi, les caractéristiques diffèrent souvent soit par l’emploi lui-même (les vendeuses et vendeurs ne vendent pas tous la même chose) ou encore par des caractéristiques propres à un genre, comme la morphologie du corps, qui amènent à vivre l’expérience du travail différemment. Par exemple, chez les femmes, moyennement de plus petite taille, la distance entre elles et les solvants avec lesquels elles travaillent en est aussi diminuée. Cette sorte de distinction fait souvent défaut dans l’analyse des risques dans le travail des femmes : d’où l’invisible qui fait mal.

Lors de sa présentation, Karen Messing a nommé plusieurs constats de cette invisibilité. Il a aussi été question de la honte que peuvent vivre ces femmes qui se trouvent dans une situation où il leur est impossible d’accomplir leurs tâches correctement. Les inadaptations du milieu de travail sont portées par les individus, notamment par les femmes, et nous devons poursuivre notre mobilisation pour réclamer une organisation du travail qui tient compte des enjeux réels rencontrés par l’ensemble des personnels.

Pour en savoir plus, nous vous invitons à consulter le dernier ouvrage de madame Messing : Le deuxième corps Femmes au travail, de la honte à la solidarité, publié aux éditions Écosociété.

Un encadrement féministe de la gestation pour autrui (GPA) est-il possible?

À l’automne dernier, le gouvernement a déposé le projet de loi sur la réforme du droit de la famille. Un des objectifs de ce projet de loi concerne l’encadrement de la gestation pour autrui.

À l’heure actuelle, au Québec, la gestation pour autrui n’est pas ni illégale, ni interdite. Cependant, le Code civil ne reconnait aucun contrat visant l’encadrement de cette pratique.

Le projet de loi no2 prévoit la mise en place d’un encadrement qui protègera les droits des parents d’intention, mais aussi des femmes porteuses.

Pour en savoir plus, consultez l’avis de la CSQ sur ce projet de loi.

Première discussion : plan de travail du Réseau et du comité de la condition des femmes (CCF)

Le Réseau du 21 janvier dernier a été l’occasion pour les participantes de prendre connaissance du plan d’action de la Centrale et de réfléchir ensemble à différentes actions qui pourraient comporter le plan de travail du Réseau et du CCF. Ces nombreuses idées feront l’objet de discussions lors des réunions du CCF, dans l’objectif de proposer un plan de travail réaliste soutenant celui de la Centrale.

D’autres échanges portant sur ce sujet sont à prévoir lors des prochains réseaux.

 

Le comité de la condition des femmes