Infolettre du 11 décembre 2023

 

Bonjour à vous,

 

Lignes de communication
Personnel de soutien scolaire
Grève sectorielle du 11décembre 2023

 

Lignes générales pour le soutien scolaire

  • Il y a du travail aux tables des négociations, mais il reste encore beaucoup de chemin à faire;
  • Il y a une accélération des rencontres, le portrait commence à se dessiner, mais il y a encore des enjeux importants à convenir;
  • Il reste du chemin à faire pour arriver à une entente satisfaisante;
  • L’ajustement salarial est discuté à la table centrale et c’est un enjeu essentiel pour nous, c’est une partie importante de nos demandes, car nous sommes les plus bas salariés de la fonction publique;
  • La contribution de l’employeur aux assurances collectives doit être augmentée, puisque cela a un impact important pour nos membres, surtout pour les familles monoparentales;
  • La clause sur l’indice des prix à la consommation (IPC) est essentielle, on ne veut pas s’appauvrir et augmenter encore plus l’écart avec le privé et les autres services publics;
  • Le personnel de soutien scolaire représente une personne sur cinq au sein du Front commun;
  • Avec l’augmentation du coût de la vie, il est difficile de combler le budget lorsque tu travailles vingt (20) heures par semaine;
  • Dans ces conditions, l’impact est direct et il est inacceptable que des travailleuses et des travailleurs se retrouvent en difficulté pour nourrir leur famille;
  • La moyenne salariale du personnel de soutien scolaire est de 26 484 $ par année.
  • La pénurie de personnel de soutien scolaire atteint des niveaux jamais vus. Cela fait en sorte qu’on ne peut plus répondre aux besoins de tous les élèves;

Demandes du soutien scolaire

La grande majorité du personnel de soutien scolaire :

  • N’a pas d’horaire continu;
  • Travaille un petit nombre d’heures;
  • Subit la mise à pied cyclique;
  • Effectue du travail en dehors de l'horaire régulier sans reconnaissance ;
  • N’a pas de temps ou très peu de concertation avec l'équipe-école ;
  • N’a pas de temps ou pas suffisamment de temps de préparation reconnu.

Comment le gouvernement peut-il juger que ces demandes sont exagérées? Nous voulons de meilleures conditions de travail dans le but de donner les services auxquels tous les élèves ont droit.

Pratiquement toutes nos demandes contribueraient réellement et rapidement à contrer la pénurie de personnel. Nous sommes conscients que nous devons négocier et que nous devrons faire des choix, mais nous ne pouvons pas accepter l'inacceptable.

Jamais nous n’accepterons des reculs qui mettront en péril des services.

Ratios dans les services de garde

  • Le ratio c’est 1/20. On se retrouve maintenant avec du 1/35, du 1/40. Jusqu’à du 1/60;
  • Pense-t-on à la sécurité des élèves? Certainement pas! Comment voulez-vous qu’une seule personne ait les yeux sur 60 élèves;
  • Comment voulez-vous planifier des activités éducatives avec une éducatrice ou un éducateur pour 60 élèves. C’est impossible. On ne veut pas des gardiennes d’enfants, on veut des éducatrices ou des éducateurs en service de garde;
  • En raison du nombre trop élevé d'élèves par personne éducatrice, il n'est pas possible d'assurer un suivi rigoureux des élèves. Les personnes se retrouvent dans une dynamique d'urgence où elles ne peuvent plus répondre à tous les besoins.

Lignes de communication pour le Front commun

  • Aujourd’hui, nous sommes plus de 420 000 travailleuses et travailleurs en grève!
  • Partout à travers le Québec, on entend aujourd’hui le son de notre colère! La voix du Front commun, celle de la solidarité et de la détermination aussi.
  • Devant les écoles, les établissements scolaires, les cégeps, les hôpitaux, les CIUSSS, etc. Partout, les couleurs du Front commun sont visibles pour marquer la solidarité de notre mouvement!
  • Depuis de nombreux mois, le Front commun est sur toutes les tribunes pour rappeler au gouvernement que ses offres ne passent pas.
  • Compte tenu de l’état dans lequel se trouvent nos réseaux publics, si le gouvernement veut être un employeur de choix, il faut que ça se traduise aux tables de négociation.
  • Ce que ça prend, ce sont de meilleures conditions de travail et de pratique ainsi que de meilleurs salaires, qui passent par une protection du pouvoir d’achat et un enrichissement permettant un rattrapage général.
  • L’opinion publique est du côté des dizaines de milliers de travailleuses et de travailleurs des réseaux de l’éducation, de la santé et des services sociaux et du collégial.
  • Notre travail touche le quotidien des Québécoises et des Québécois. C’est un lien important qui nous unit.
  • Et l’amélioration de nos conditions de travail aura des impacts positifs sur les services offerts à la population. Les services publics, ça concerne tout le monde! Notre lutte, c’est aussi la vôtre!
  • Nous savons aussi que la grève a des impacts considérables sur le quotidien des Québécoises et des Québécois.

Mais nous savons aussi que la population n’a plus envie de vivre avec des services publics carencés et continuellement en pénurie de main-d’œuvre.

  • Nous souhaitons donc sincèrement que ce soit assez pour faire bouger le gouvernement de manière sérieuse et limiter les désagréments pour toutes et tous.
  • Mais si le message n’était pas entendu, vous avez voté pour aller jusqu’à une grève générale illimitée.
  • La capacité de payer est un choix politique. Lorsqu’on analyse sérieusement les finances publiques au Québec, on confirme que des réinvestissements importants dans nos conditions de travail sont non seulement possibles, mais ils sont même essentiels pour la préservation de la qualité et de l’accessibilité de nos services publics.

 

Revendication salariale du Front commun

Les médias font état d’une contre-proposition du Front commun. Certains chiffres circulent également.

Il s’agit d’une interprétation du fait que nous avons dit qu’il y avait du mouvement ainsi que du fait que nous avons indiqué, en conférence de presse, avoir de l’ouverture pour discuter d’une durée de convention de plus de trois ans. Mais il n’y a pas de contre-proposition chiffrée du Front commun.

Pour 2023 : une hausse de 100 $ par semaine pour l’ensemble des travailleuses et des travailleurs OU IPC + 2 %*.

* L'application d’un mécanisme permanent d'indexation annuelle basé sur l'indice des prix à la consommation (IPC), plus une hausse de 2 %, selon la formule la plus avantageuse.

  • Pour 2024 : IPC + 3 %
  • Pour 2025 : IPC + 4 %

 

Autres demandes également revendiquées par le Front commun, notamment en ce qui concerne :

  • La retraite;
  • Les droits parentaux;
  • Les disparités régionales;
  • Les assurances collectives;
  • Les lanceurs d’alerte.

 

 

Nous vous souhaitons une excellente journée.

 

Votre conseil exécutif syndical

     Syndicat du personnel de soutien scolaire du Pays-des-Bleuets (SPSSPB-CSQ)

Téléphone : 418 879-9333 ● courriel : d29.spsspb@lacsq.org

● site Web : spsspb.lacsq.org