Le manque d’engagement clair du gouvernement envers le réseau de la petite enfance, premier maillon du système éducatif québécois, a conduit à une baisse de la qualité du service offert aux enfants, comme l’a constaté la Vérificatrice générale du Québec. Les conditions d’exercice de la profession sont difficiles et les salaires ne sont tout simplement pas compétitifs. Un service de qualité demande une équipe éducative qualifiée et un investissement dans le réseau des services éducatifs en milieu familial.
Nous tenons à rappeler qu’investir en petite enfance n’est pas une dépense, mais bien un investissement. Les économistes reconnaissent qu’un réseau de la petite enfance permet un retour au travail des parents : les gains économiques sont clairs pour l’État. Ce n’est pas une perte! Selon le « Conference Board of Canada » un dollar supplémentaire investi dans l’éducation à la petite enfance peut rapporter six dollars en bénéfices économiques sans négliger les gains pour les enfants et la société entière d’avoir des enfants qui, à un moment charnière de leur développement, ont accès à une éducation de qualité qui les prépare pour la vie et le cheminement académique.